18 avril 2024
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Le 5e mandat et le bruit assourdissant de la faillite !

REGARD

Le 5e mandat et le bruit assourdissant de la faillite !

A l’approche des élections présidentielles 2019, tous les scénarios concoctés par le pouvoir en place se convergent vers un seul résultat celui de maintenir le statu quo quelles qu’en soient les conséquences !

Les zaouïas, les chefs de partis, les milliers d’associations, qui ont tous l’habitude de traire la vache de la république sans aucune contrepartie depuis la venue funeste de Bouteflika, ont déclaré leur appui sans condition aucune à la continuité du système malgré l’état moribond du pays généré par l’incompétence de Bouteflika et son entourage.

L’incroyable va se produire en Algérie si ce pays voit encore accoucher d’un même président paralytique, impotent. Après le scrutin prochain, le peuple algérien sera mis à l’épreuve s’il accepte un tel dépassement, une telle mascarade, un tel carnaval, une telle couleuvre destinée à la lui avaler.  

Quelle est la première lecture logique à la fièvre qui torture nos dirigeants suite à la baisse du prix du pétrole à l’échelle mondiale ? L’ère , du tout permis, est révolu ! La situation  commence à dévoiler la face cachée de l’iceberg. La peur trop exhibée de nos hauts responsables révèle clairement leur faillite multidimensionnelle qui peut mettre l’Algérie devant tous les dangers.

Finalement, la manne financière qui a tant hissé le président au sommet d’une gloire factice n’est en fait qu’une illusion. Tous les présages d’un fiasco général envahissent la scène nationale.

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Comment peut-on qualifier ceux qui ont promis d’apporter la stabilité économique et sociale Depuis le premier mandat ? Comment qualifier ceux qui appellent encore à un cinquième mandat de Bouteflika ? Ces questions et beaucoup d’autres nécessitent une réponse pressante pour pouvoir asséner un procès incontestable à tous ces défenseurs de l’infamie qui nous ont imposés d’autorité un président à la solde d’un clan affairiste qui a transmué toutes les valeurs de cette société en des perversions incurables, une société qui a perdu tous ses repères tellement les vices ont réduit ses capacités d’évolution vers des conditions d’épanouissement.

Le pays vit un climat de trouble massif qui présage un retour graduel aux temps funestes de la dictature, une dictature qui se manifeste d’abord par ces contraintes qui ont suivi l’élection plutôt le maintien forcé de la personne de notre monarque à la tête de cette orpheline république.

Cette façon de s’imposer nous renseigne sur la nature mafieuse de cette équipe qui refuse d’abdiquer malgré les scandales financiers, les subtilisations, les vols, la grande corruption d’une part le chômage, la cherté de la vie, l’exclusion, le népotisme et le patronage politique d’autre part.

Un vide insondable enveloppe la scène nationale où tous les secteurs affichent le manque et la privation. Tout est bâti sur des fondements précaires sans consistance ni hauteur de vue. Le système éducatif figure parmi les chantiers les plus ciblés de nos décideurs, un chantier qui a mué l’intelligence algérienne en un lot de débilités qui se voit chez ces novices universitaires en manque de connaissances, en mal de maîtrise en langue, ce qui a fait éclore cette médiocrité éclatante au sein des générations estudiantines.

L’esprit critique accuse son absence chez nos élèves, résultat d’une idéologie dégénérative de tout ce qui peut éveiller chez ces étudiants toutes les dispositions à analyser le système et le faucher par le truchement d’une éventuelle prise de conscience.

Nos partis politiques, engourdis par les polémiques internes et les critiques à l’endroit du régime en place, somnolent en attendant d’autres agendas électorales pour manifester leur infecte soif de la chaise et pour d’autres leur lâche vassalité.

Les intellectuels, c’est-à-dire les écrivains, les journalistes et l’élite nationale ont choisi l’hibernation perpétuelle pour fuir leur responsabilité devant la situation chaotique du pays générée par leur silence non loin de la veulerie, d’autres ont préféré écrire pour le seul but de faire saigner leurs plumes composant ainsi des histoires idylliques en défi contre ce peuple qui vomit toutes sortes d’injustices.

Auteur
Rachid Chekri

 




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