25 avril 2024
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Les Algériens inquiets: du poison dans nos assiettes ! (Vidéo)

Les produits agricoles algériens refoulés des quatre coins de la planète

Les Algériens inquiets: du poison dans nos assiettes ! (Vidéo)

Après que la Russie, le Canada, la France et le Qatar aient refoulé des tonnes de produits agricoles, essentiellement de la pomme de terre, tomate et dattes, pour « non-conformité avec les normes sanitaire » à cause du taux excessivement élevé en pesticides, les algériens craignent plus que jamais pour leur santé.

Ce qui est  plus inquiétant est que ce nouveau revers pour le gouvernement est passé sous silence, et n’a fait réagir aucune autorité compétente, hormis quelques associations de consommateurs, qui n’ont cessé de tirer la sonnette d’alarme depuis plusieurs années.

Annoncée comme la nouvelle «  révolution », qui constituera l’alternative à l’économie boiteuse basée sur les hydrocarbure, l’agriculture qui a bénéficié, d’après le gouvernement, de moyens colossaux, est en train de tourner au vinaigre, et faire vivre un véritable cauchemar  aux citoyens algériens, et démontre les limites d’une politique agricole volontariste non pensée à l’image des autres secteurs économiques du pays.

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Ce que dénoncent les associations, ce sont essentiellement l’absence d’un accompagnement de nos agriculteurs et le manque de formation de ces derniers, en matière de dosage de pesticides et du respect des normes sanitaires.

À cela s’ajoute l’absence de contrôle sur le marché des pesticides qui serait en proie à de la contrefaçon organisée, et qui constituerait un réel danger pour la santé du consommateur, tant les produits contrefaits seraient de « véritables poisons en boîte ».  Selon Ali Bey Nasri, président de l’Association nationale des exportateurs Algériens (ANEXAL),les producteurs algériens font preuve d’excès dans l’utilisation de cinq types d’engrais et de pesticides interdits à l’étranger. « De ce fait, les produits algériens se trouvent privés d’accès aux marchés européens, nord-américains et même moyen-orientaux. », explique M. Naseri.

Mustapha Zebdi, président de l’Association pour la protection et l’orientation du consommateur et son environnement (Apoce),  pointe, quant à lui dans une déclaration à TSA,  » le manque de laboratoires spécialisés à travers le territoire national pouvant effectuer des analyses spécifiques dont celles relatives au taux de résidus de pesticides. Il évoque même la contamination de nappes phréatiques dans certaines régions du pays qu’il refuse toutefois de citer pour ne pas créer la panique.

Le président de l’Apoce rappelle qu’il s’agit d’un « grave problème de santé publique ». À cela s’ajoute le phénomène avéré de l’irrigation par les eaux usées. Une pratique qui a tendance à se généraliser surtout dans les petits vergers de la Kabylie et de la Mitidja.

Devant cette situation alarmante, que peut faire le consommateur algérien si l’on sait qu’il n’a d’autre alternative que de consommer les produits locaux? Comment peut-on protéger notre santé et celle de nos enfants, lorsqu’on sait que nous sommes entre les mains d’un gouvernement à l’incompétence qui n’est plus à démontrer. 

Le pire est que même l’eau potable en Algérie serait impropre à la consommation selon des études récente. Il y’a peu, une étude menée par le Centre national de toxicologie (CNT) le 7 avril 2017 et lancée à l’occasion de la Journée mondiale de la santé  sur l’eau du robinet a démontré que les taux retrouvés dans l’eau de ces substances hautement toxiques est parfois 100 fois supérieurs à la norme internationale. « Les taux observés de ces métaux dans les eaux consommées, l’arsenic, le plomb, le nickel, le lithium, le cadmium, le fer, le sélénium, le manganèse sont entre 10 à 100% supérieurs à la norme requise pour chaque substance. La majorité des wilayas concernées par l’enquête sont plus ou moins touchées par cette contamination des eaux. Les wilayas du Sud et certaines de l’Est sont particulièrement touchées. », Pouvait-on lire.

À quel saint peut-on se vouer, dans une Algérie qui se gouverne par l’incompétence et dans l’indifférence des autorités.

Auteur
B. Karima

 




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