28 mars 2024
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#Les prisonnières du foulard

REGARD

#Les prisonnières du foulard

Il y a deux ans, j’avais créé un #, «Brûle ton voile », sans aucun succès car un inconnu ne peut faire bouger les montagnes en ce domaine. Mais voilà que le #«Les prisonnières du foulard» obtient un certain succès, il ne faut pas laisser s’installer l’indifférence à son égard.

Nous nous souvenons du sursaut de certaines femmes suite à l’appel sur Facebook pour porter le bikini sur les plages algériennes, en réaction à l’horrible et barbare burkini. J’avais rédigé quelques articles en soutien au mouvement mais notre action collective n’avait rien pu faire face à la colossale puissance des abrutis.

Cela prouve que la majorité silencieuse, malgré l’adversité, les femmes en tête, n’a pas courbé la tête définitivement face à la barbarie moyenâgeuse, validée par la loi algérienne dans son infâme code de la famille.

Il faut absolument les encourager, inonder leur site de soutiens et témoigner de votre sentiment d’indignation. Car vous en ressentez l’indignation, n’est-ce pas ? J’en suis sûr.

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Cette histoire de foulard, c’est la porte à la solution tant espérée car tout le pétrole du monde, toutes les études universitaires et les moyens de communication n’y ont pu faire quelque chose. Il reste le déclic tant attendu des algériens, enlever le foulard peut le provoquer car ce serait un levier majeur et explosif si nous arrivions à les soutenir et nous engager dans cette cause.

Le foulard est l’abominable carapace qui voile plus que le cerveau mais également le regard de l’être humain, ces yeux qui témoignent toujours d’une certaine humanité chez l’être vivant et qui lui donnent la vision du monde ainsi que celle de sa beauté.

Nous devons libérer ces têtes, ces yeux et ces cerveaux afin qu’elles recouvrent la liberté, hors d’une cage atroce de l’esprit.

Que les Algériens hurlent leur indignation, que la société réagisse violemment contre ce malaise national profond, sexuel et psychanalytique. Nous ne pouvons rester encore longtemps sous le joug de la maladie sexuelle des hommes algériens, de leur frustration maladive jusqu’à l’animalité des postures.

Ils doivent comprendre que leur délire sexuel se soigne par l’école et par la psychologie, en des actes de courage où il faut affronter son mal, une fois pour toute. Nous ne pouvons encore longtemps supporter la terrible maladie qui les ronge, nous n’en sommes pas responsables.

Hélas, ce malaise sexuel atteint également les femmes qui en sont ainsi doublement victimes. Elles devront, elles aussi, lorsque c’est le cas, être persuadées qu’on ne les laissera pas défouler leur psychose violente envers les autres femmes, c’est à dire en se suicidant elles-mêmes pour éviter que les autres soient belles et heureuses, ce qui leur est insupportable.

Pour ceux qui sont à l’étranger, comme moi, c’est plus facile, raison pour laquelle nous n’avons pas le droit de nous taire et de ne pas les soutenir.

Je le fais depuis si longtemps que cette fois-ci encore, elles ont mon soutien car ce n’est pas seulement de leur liberté qu’il s’agit mais également de la mienne ainsi que de mon honneur.

Brûlez ce voile, libérez-vous, c’est la vie et la liberté qui renaissent lorsqu’elles feront apparaître votre magnifique visage de femme, celui de la douceur et de l’intelligence humaine.

S. L. B.

Note

1- Il s’agit de la traduction en français, portée dans la presse et sur Internet. Pour la véritable adresse du # se -reporter aux références exactes mentionnées sur Internet (je ne maîtrise pas l’arabe).

Auteur
Boumediene Sid Lakhdar, enseignant

 




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