19 avril 2024
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L’infinie tromperie de Kadour Naïmi

Rebond

L’infinie tromperie de Kadour Naïmi

Kadour Naïmi n’est pas à la mesure d’un débat d’idées contradictoire. Je l’ai interpellé publiquement, devant les Algériens, sur sa nationalité italienne ; il ne me répond pas, en estimant que ni la carte d’identité ni le passeport n’expriment une fidélité. Sans doute, mais cette fidélité, il y a failli, concrètement failli.

L’Algérie, il l’a définitivement quittée pour vivre en Italie, dans la nationalité italienne. C’est un fait qu’il ne dément pas, s’abîmant dans son habituel verbiage. Encore, une fois, je dis à mon insulteur, pour clore définitivement ce mauvais débat : Écrivez en toutes lettres et en majuscule : « JE NE SUIS PAS ITALIEN ». Et signez. Il ne le peut pas sans tragiques conséquences, notamment la déchéance de nationalité. Il fait ainsi le dos rond, il se tait et choisit l’attaque ignominieuse pour détourner l’attention. Démarche simplement perverse.

Activiste de l’extrême gauche italienne, Naïmi en maîtrise les techniques de subversion des masses. Il l’a fait à « Algérie patriotique », il le fait au « Matin d’Algérie ». Et le mensonge paye, lorsqu’un Italien, qui a tourné le dos à son pays d’origine, publie effrontément pendant trois mois un feuilleton sur les harkis, en s’érigeant en donneur de leçons.

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Alors même qu’« Algérie patriotique » a censuré mon droit de réponse dans lequel je dénonce son jeu pervers (ce troublant cheval de Troie qu’il a utilisé pour berner les lecteurs de deux sites d’information en ligne et leurs lecteurs) et démasque sa nationalité italienne, il en prend connaissance, informé par la direction du site. Ce qui est contraire à l’éthique professionnelle, au débat public et au droit de la presse. Il me rétorque par un poème testamentaire alambiqué (« AP », 20 juillet 2018), témoignant de sa duplicité, lorsqu’il fallait dans la clarté m’opposer un démenti sans fioritures. Italien, athée, Naïmi souhaite se faire incinérer, c’est son droit et je ne l’ai jamais discuté pour être à ce propos accusé de fatwa saoudienne. Il fait feu de tout bois, lorsqu’il prononce contre moi au détriment de toute cohérence, cette imputation de bigoterie wahhabite, comme précédemment celle de « disciple de Jdanov ».

Naïmi a publié seize numéros d’un feuilleton sur les harkis, oubliant qu’à leur exemple il a fait défection à l’Algérie. Demi-lettré, au cœur de la trahison, il cite pour me confondre l’essai de Julien Benda, « La Trahison des clercs » (1927) sans l’avoir lu et sans savoir de quoi il traite. Il invoque aussi Paul Nizan, « Aden Arabie » (1931), mais il fallait de cet auteur rappeler « La Conspiration » (1938), grand classique français de la trahison ; et, spécialement, en ce qui le concerne « Le Cheval de Troie » (1935). De quel clerc et de quelle trahison parle-t-il, lui qui est si proche de la potence des reîtres ?

Je suis, pour ma part, face aux Algériens, en toute responsabilité dans mon effort quotidien et dans la loyauté, dans le respect des valeurs qui ont forgé l’histoire de mon pays. Naïmi ne peut en dire autant. Il a déserté. Il a menti. Il a trahi. Il a déjà effacé, chez lui en Italie, nos horizons et nos espérances d’Algériens qui ne lui appartiennent plus, injuriant la morsure et la souffrance de nos guerres de libération, d’hier et d’aujourd’hui. Il n’est plus, dans la joie et dans la douleur, un enfant de ce que le poète appelle un « pays de longue peine ». Ce pays (devrais-je le marteler encore), il faut le mériter.

(*) Abdellali Merdaci est Professeur de l’enseignement supérieur, écrivain et critique.

Auteur
Abdellali Merdaci (*)

 




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