Selon plusieurs sources médiatiques, le premier ministre, Ahmed Ouyahia, est hospitalisé depuis samedi 9 mars au niveau de l’hôpital militaire d’Ain Naadja.

Pris d’un malaise cardiaque, le SG du RND aurait mal digéré l’extraordinaire mobilisation citoyenne du 8 Mars dernier, qui a appelé à un changement radical notamment au sein de son gouvernement qui est pointé du doigt plus qu’une fois.

Les jours de si Ahmed ne sont pas en danger, affirme la même source, mais ce dernier semble trop affecté par la rébellion de la société civile, non pas seulement, mais aussi, en se sentant trahi après la prise des décisions vis-à-vis a la situation politique actuelle, sans même qu’il soit associé.

Le Premier ministre qui a nargué le peuple avec son assurance et ses discours en langue de bois d’ébène est honni par ce peuple qui ne supporte plus de le voir, lui qui a été au sommet des affaires depuis plus d’un quart de siècle. Comme nous l’annoncions récemment, il est la premier fusible à sauter.

En effet, la succession des réunions à la présidence de la république sans la présence du premier ministre, prévoit en toute évidence l’intention de son sacrifice au détriment des rassemblements populaires contre le 5e mandat.

L’homme de confiance du pouvoir n’est plus en mesure de défendre sa crédibilité devant la colère de la rue, ni celle de son staff qui ne cesse d’accumuler les lacunes tout au long de cette crise dont sa dernière intervention auprès du parlement a dévoilé la défaillance des bilans relatifs aux activités de ses ministres.

Le premier ministre, Ahmed Ouyahia, est en train de vivre ses dernières heures de responsabilité en Algérie. Pas seulement, ce sont tous les courtisans du président Bouteflika qui ont disparu de la scène. Les Amara Benyounès, Amar Ghoul, Mouad Bouchareb se font désormais tout petit.

Même Louisa Hanoune qui défendait bec et ongles le président a changé de camp.