24 avril 2024
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Sonatrach n’a pas besoin d’être 5e, elle est la première au monde !

Compétitivité

Sonatrach n’a pas besoin d’être 5e, elle est la première au monde !

C’est un groupe pétrolier patriote qui a résisté dans sa catégorie pour surmonter avec succès  toutes les contradictions liées aux objectifs politiques lui sont assignés. Dès sa création un 31 décembre/1963, elle a, souvenons-nous,  joué d’abord un rôle de transporteur et s’est déployé progressivement dans les autres segments de l’activité. C’est un instrument puissant pourvoyeur de capitaux pour le développement de l’économie nationale.

Son rôle de contrôler un secteur hautement stratégique, de sa contribution prédominante au financement des budgets de la défense et de la sécurité nationale, fait d’elle un outil puissant de souveraineté nationale.

Dans son mode de fonctionnement, elle doit obéir à des critères de qualité et de rigueur qui tiennent compte de son environnement interne et externe sans pour autant la dévier de sa ligne tracée par ses fondateurs qui lui ont permis de jouir d’une stabilité incontestable en dépit de la décennie noire et le tripotage de son organisation à partir de 1999.

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Grâce à ses 154 filiales, Sonatrach est la seule compagnie africaine à développer des activités depuis l’exploration pétrolière jusqu’à la pompe à essence, a relevé une étude de l’Institut français de relations internationales (IFRI), soulignant qu’elle doit faire face à des défis importants mais sans être déviée de l’objectif pour lequel, elle a été créée.

C’est la seule compagnie avec Sonelgaz, qui sont restées debout et ont résisté à toutes les restructurations du début des années 80 qui a rendu vains tous les sacrifices d’une décennie sur la base de simples opinions. On peut citer Sonatiba, SN Sempac, Sonelec et bien d’autres que leur restructuration devait effriter le savoir et le savoir faire qu’elles avaient capitalisé et consolidé. Le pays s’est rendu compte au moment des séismes, des catastrophes naturelles et surtout des différentes crises économiques de cet effritement pour faire appel aux Chinois et aux Français pour reconstruire le pays.

Sonatrach a créé une véritables oasis de compétences par la formation tout azimut qu’elle a lancée en interne et à travers le monde. Ses cadres estimés 30 000 ont forgé une expérience dans les outils de Sonatrach pour être récupérés par les compagnies multinationales et envoyés dans les différents chantiers dans le monde sans dépenser un centime pour leur training. Ses objectifs au même titre que ses consœurs dans le monde sont d’œuvrer pour augmenter les réserves des hydrocarbures, les commercialiser d’abord pour fonctionner et puis mettre à la disposition de la nation algérienne des fonds issus de la rente pour la préparer au décollage économique par une diversification effective de son économie. Elle n’a rien avoir avec les compagnies privées qui risquent des mises pour espérer récupérer dans le cadre d’un business un profit substantiel qui pourrait être positif mais souvent négatif. Sonatrach ne pourra pas miser les fonds qui lui sont confiés par ses propriétaires pour une raison simple : sa responsabilité sociale.

Le président de la république ne s’est-il pas fermement opposé à la création d’un fonds souverain au moment même où l’Algérie disposait d’un matelas de réserves dépassant les 200 milliards de dollars ? Comment permettrait-il aujourd’hui aux dirigeants de Sonatrach de réorienter ses objectifs vers le business pour prendre des risques ? D’ailleurs pour confirmer son acte de naissance au service de l’Algérie et non des actionnaires, deux mois après sa création, elle a lancé la construction du premier oléoduc algérien, l’OZ1, d’une longueur de 805 km, reliant Haoud El Hamra à Arzew. La même année elle s’est lancée dans la grande aventure du gaz, en mettant en service le premier complexe de liquéfaction de gaz naturel, dénommé GL4Z (Camel – Compagnie algérienne du Méthane Liquéfié), d’une capacité de traitement de 1,8 milliard m3 gaz, dont elle maîtrise les quatre procédés de liquéfaction. Depuis, son sigle sillonne tout le territoire national et pas mal à l’international.

Aujourd’hui, le groupe malgré les scandales qui l’ont secoué s’affirme non seulement comme un Groupe international à vocation pétrolière et gazière, mais comme une compagnie solidaire, responsable et citoyenne. Elle s’est engagée en faveur du développement économique, social et culturel des populations, elle s’est fixée des priorités incontournables en matière de HSE et s’est impliquée résolument dans la protection de l’environnement et la préservation des écosystèmes.

Donc la réorienter  vers le business et l’acculturant pourrait cette fois ci l’anéantir. Est-ce l’objectif recherché ? par qui ? et dans quel intérêt ?                                                      
 

Auteur
Rabah Reghis

 




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