23 avril 2024
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Ultra Electronics saisit le président Bouteflika

Corruption

Ultra Electronics saisit le président Bouteflika

A défaut de voir la justice prendre son affaire au sérieux, Ultra Electronics, groupe britannique, a finalement décidé de s’adresser directement à la présidence.

Dans un courrier, Ultra Electronics, spécialisée dans l’industrie militaire, a saisi le président Abdelaziz Bouteflika dans l’affaire qui l’oppose au P-DG de la Société de Gestion des Services et Infrastructures Aéroportuaires d’Alger (SGSIA), Tahar Allache, qu’elle accuse de corruption, nous apprend HuffPostAlgerie.

S’estimant “lésé par des pertes financières et morales colossales”, ce groupe britannique s’en remet donc, en désespoir de voir la justice algérienne ou le Premier ministère réagir, au président, “garant de l’Etat de droit à la tête de la plus haute magistrature”.

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Au préalable, Ultra Electronics, a sollicité les départements de la Justice et des Transports. En désespoir d’avoir une réponse, elle a saisi le Serious Fraud Office (SFO, une agence du gouvernement du Royaume-Uni chargée des enquêtes de fraude), pour ”être rétablie dans ses droits”.

Ce groupe et sa filiale, Gate Technologies ne comprend pas que “personne ne réagit pour interpeller un criminel économique”, qui a “causé un énorme préjudice aux intérêts économiques britanniques et algériens”, ajoute la source du journal en ligne.

L’affaire remonte à avril dernier quand le Serious Fraud Office (SFO) ouvrait une enquête criminelle contre “Ultra Electronics sur une affaire de corruption présumée en Algérie ». Cette société soutient que Tahar Allache, son P-DG, était “au cœur de cette enquête pour corruption”.

La raison de cette bronca ? Un simple appel d’offres lancé par la SGSIA en 2016 pour équiper d’une solution informatique l’aéroport d’Alger.

La société britannique Ultra Electronics, après soumission, révèle HuffPost, a obtenu le marché. Cependant, celle-ci a été “illégalement éliminée” après avoir refusé “un paiement en avance immédiat d’un montant important en devises européennes”, soit 500.000 euros, à Tahar Allache, l’accusant ainsi de « corruption ».

 

Auteur
La rédaction

 




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