Après 11 mois de détention arbitraire en Algérie, Khaled Drareni a recouvré sa liberté comme Rachid Nekkaz placé en détention à la prison d’El Bayadh ainsi qu’une soixantaine d’autres détenus d’opinion.

Explosion de joie un peu partout en Algérie après cette première mesure de détente annoncée par le chef de l’Etat, dans un discours hier jeudi.

Le journaliste Khaled Drareni a été l’un des détenus d’opinion qui aura subi les attaques en règle du ministre de la Communication Amar Belhimer. Droit dans ses bottes, ce dernier a nié l’existence de détenus d’opinion en Algérie. Et pourtant…

Le Comité national pour la libération des détenus (CNLD) a publié une première  liste de détenus d’opinion libérés ce vendredi : Badi Allal et Abdelmalek Touhami (Tamanrasset), Lahcen Ben Cheikh et Nabil Bahloul (Bordj Bou Arreridj), Mohamed Naili (Tebessa), Allal Kadari et Kouider Becharef (Saïda), Mohamed Athmane (M’sila), Ali Mokrane (Chlef), Mohamed Amine Belmokhtar (Alger), Sofiane Slimani (Oued Souf), Aissam Sayeh (Tlemcen), Fayçal Zeghad (Oran), Khaled Drareni (Kolea), Rachid Nekkaz (Labiadh Sidi Chikh), Khaled Drareni…

La liste n’est pas exhaustive. Et d’autres détenus croupissent encore dans les prisons pour leurs opinions.

Les dizaines de détenus qui ont subi l’innommable injustice sont les victimes de décisions arbitraires qui ne doivent plus avoir cours si les hommes de la décision veulent vraiment faire de ce pays un véritable Etat de droit. 

D’autres détenus sont encore malheureusement en prison. Si le chef de l’Etat joindre le geste à ses paroles, la décision de leur libération s’impose. En attendant d’autres mesures comme la fin de la censure des médias en ligne, etc.