28 mars 2024
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Festival du film franco-arabe de Noisy-le-Sec

Cinéma

Festival du film franco-arabe de Noisy-le-Sec

Programmation 2017

Pour sa 6ème édition, le Festival du film franco-arabe de Noisy-le-Sec présentera vingt-sept films – dont cinq en avant-premières et cinq inédits – des fictions ou des documentaires qui, loin des préjugés et des visions médiatiques stéréotypées, rendent compte de la multiplicité de points de vues des réalisateurs sur le monde arabe. Le FFFA c’est aussi des courts métrages avec la projection des deux courts-métrages primés lors du concours du 23e Festival du film franco-arabe d’Amman, en présence des lauréats, et un concours ouvert aux jeunes réalisateurs, organisé conjointement avec le FFFA d’Amman, permettant aux lauréats d’aller présenter leur film lors du prochain festival en Jordanie. Avec 48 projections sur 12 jours et de nombreux rendez-vous avec des invités et personnalités du cinéma, l’édition 2017 du FFFA emmènera les spectateurs à la découverte d’un paysage cinématographique foisonnant allant de la France à la péninsule Arabique, en passant par le Maghreb, la vallée du Nil et le Croissant fertile.

Ils seront au FFFA Parrain d’honneur : COSTA-GAVRAS – Marraine : Oulaya AMAMRA Cinéastes : Aysar ABD AL-HAMEED, Merzak ALLOUACHE, Bouchera AZZOUZ, Férid BOUGHEDIR, Sophie BOUTROS, Sofia DJAMA, Ziad DOUEIRI, Sherif EL BENDARY, Rachid HAMI, Lisa KLEMENZ, Walid MATTAR, Sondos MUSTAFA, Rayhana OBERMEYER, Tarik SALEH, Darin J. SALLAM, Philippe VAN LEEUW, Leslie VILLIAUME & aussi : Amine BOUHAFA, compositeur, Latifa IBN ZIATEN, créatrice de l’Association IMAD – Association pour la jeunesse et la paix…

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Synopsis des films en avant-première / inédits & biographies des cinéastes

Blessed benefit de Mahmoud Al Massad Jordanie, Allemagne, Pays-Bas | fiction | 83min | 2017 – Injustement accusé de trafics, Ahmad se retrouve en prison. Là, loin de toutes les obligations du monde extérieur, Ahmad éprouve progressivement quelque chose qu’il n’a jamais ressenti avant – la liberté. La vie en prison pourrait-elle être meilleure que celle qu’il avait à l’extérieur ? – Né en Jordanie de parents palestiniens, Mahmoud Al Massad part en Europe à 18 ans pour travaille pour la télévision et le cinéma. Depuis 2002, il vit entre la Jordanie et les Pays-Bas. Son premier long métrage, This Is My Picture When I Was Dead est primé à Sundance pour la meilleure image dans la catégorie Documentaire/ Cinémas du Monde (2009). Le scénario de Blessed Benefit remporte le Prix Arte des relations internationales au Festival de Dubaï 2011 et est sélectionné à L’Atelier de la Cinéfondation du Festival de Cannes.

Vendredi 24 novembre à 19h30, Soirée d’ouverture du FFFA (+ avant-programme, voir p.5) Wajib de Annemarie Jacir Palestine, France | Fiction | 96min | 2017 – Sortie France 14/02/18 – Abu Shadi, 65 ans, divorcé, professeur à Nazareth, prépare le mariage de sa fille. Dans un mois, il vivra seul. Shadi, son fils, architecte à Rome depuis des années, rentre quelques jours pour l’aider à distribuer les invitations au mariage, de la main à la main, comme le veut la coutume palestinienne du Wajib. Tandis qu’ils enchainent les visites chez les amis et les proches, les tensions entre le père et le fils remontent à la surface et mettent à l’épreuve leurs regards divergents sur la vie. – La cinéaste palestinienne Annemarie Jacir a écrit, réalisé et produit plus de seize films, dont Like Twenty Impossibles (2003), le premier court métrage palestinien sélectionné à Cannes et Le Sel de la mer (2008), présenté à Un certain regard. When I Saw You et a représenté la Palestine aux Oscars 2012. Annemarie Jacir a créé la société Philistine Films et enseigne l’écriture de scénario.

Samedi 25 novembre à 14h30, présenté par Nadia Meflah, critique de cinéma. Vent du Nord de Walid Mattar France, Tunisie, Belgique | fiction | 2017 – Sortie France 21/03/18 – Nord de la France. L’usine d’Hervé est délocalisée. Il est le seul ouvrier à s’y résigner sans broncher. Il rêve de devenir pêcheur. Mais rien ne sera simple… A Tunis, l’usine est relocalisée. Foued, au chômage, pense y trouver le moyen de soigner sa mère et surtout de séduire la fille qu’il aime. Les trajectoires des deux hommes se croisent et se rejoignent là où on s’y attend le moins… – Walid Mattar est né à Tunis en 1980. Il débute le cinéma au sein de la Fédération Tunisienne des Cinéastes Amateurs et réalise plusieurs courts métrages, dont Sbeh El Khir (Bonjour), coréalisé avec Leyla Bouzid, et Baba Noël, Prix du Jury du Festival du lm franco-arabe de Noisy-le- Sec en 2012.

Samedi 25 novembre à 20h30, rencontre avec le réalisateur Razzia de Nabil Ayouch France, Belgique, Maroc | fiction | 109min | 2017 – Sortie France 7/02/18) – Entre les années 80 et aujourd’hui, au Maroc. Une ville, Casablanca, et des êtres reliés sans le savoir : Abdallah, Salima, Joe, Hakim et Inès. Différents visages, différentes luttes, mais un seul souffle. Casablanca, comme un fragment du réel, comme le mythe aussi d’un film entièrement tourné en studios à Hollywood, que la réalité vient se réapproprier. – Nabil Ayouch est né en 1969 à Paris. Son premier long-métrage Mektoub, est un énorme succès au Maroc et le premier film à représenter ce pays à l’Académie des Oscars en 1997. Suivront trois films de fiction, Ali Zaoua prince de la rue, (2000), Une minute de soleil en moins (2003), Whatever Lola Wants (2007), tous des succès, et un documentaire, My Land. En 2012, Nabil Ayouch est à nouveau l’ambassadeur du Maroc aux Oscars avec Les Chevaux de Dieu. En 2015, son film Much Loved, sélectionné à la Quinzaine des réalisateurs à Cannes, est violemment critiqué puis censuré au Maroc. Son dernier film, Razzia a été projeté en première mondiale au festival de Toronto (TIFF). Dimanche 3 décembre à 16h, présenté par Frédéric Strauss, critique de cinéma à Télérama. 

Les Bienheureux de Sofia Djama France, Algérie, Belgique | fiction | 102min | 2017 – Sortie France 13/12/17 – Alger, quelques années après la guerre civile. Amal et Samir ont décidé de fêter leur vingtième anniversaire de mariage au restaurant. Pendant leur trajet, tous deux évoquent leur Algérie : Amal, à travers la perte des illusions, Samir par la nécessité de s’en accommoder. Au même moment, Fahim, leur fils, et ses amis, Feriel et Reda, errent dans une Alger qui se referme peu à peu sur elle-même. – Née en Algérie en 1979, Sofia Djama achève ses études de lettres et langues étrangères à Alger, et écrit une série de nouvelles sur la ville avant d’entamer ses premiers pas au cinéma avec le court métrage Les 100 Pas de Monsieur (2011), puis le documentaire From Stone to Hard Rock. Son court métrage, Mollement, un samedi matin, adapté d’une de ses nouvelle, est primé dans de nombreux festivals. Les Bienheureux, premier long métrage, est présenté en compétition officielle à la Mostra de Venise 2017, où son interprète Lyna Khoudri reçoit le prix de la meilleure actrice. Jeudi 30 novembre à 18h30 rencontre avec la réalisatrice L’Insulte de Ziad Doueiri France, Liban, Chypre, Belgique | fiction | 112min | 2017 – Sortie France 24/01/18) Beyrouth, de nos jours, une insulte qui dégénère conduit Toni (chrétien libanais) et Yasser (réfugié palestinien) devant les tribunaux. De blessures secrètes en révélations, l’affrontement des avocats porte le Liban au bord de l’explosion sociale mais oblige ces deux hommes à se regarder en face. – Né à Beyrouth en 1963, Ziad Doueiri quitte le Liban, alors en pleine guerre civile, en 1983, pour étudier le cinéma aux États-Unis. Il devient assistant-cameraman de Quentin Tarentino sur Jackie Brown, Une nuit en enfer, Pulp Fiction et Reservoir Dogs. De retour au Liban, il réalise West Beyrouth (1998) film culte, considéré comme l’un des meilleurs films sur la guerre civile libanaise et primé dans de nombreux festivals. En 2012, il réalise L’Attentat, adapté du roman homonyme de Yasmina Khadra. Le film L’insulte, présenté au dernier festival de Venise (Prix du Meilleur Acteur), a été choisi par le Liban comme représentant aux Oscar.

Mardi 5 décembre à 20h30, rencontre avec le réalisateur Zaineb n’aime pas la neige de Kaouther Ben Hania France, Tunisie | documentaire | 93min | 2016 – 2009. Zaineb a neuf ans et vit avec sa mère et son petit frère à Tunis. Son père est décédé dans un accident de voiture. Sa mère s’apprête à refaire sa vie avec un homme qui vit au Canada. Couvrant six ans de la vie de la petite Zaineb et de sa vie de famille en complète mutation, Zaineb n’aime pas la neige est l’histoire d’une initiation à la vie, au monde des adultes, racontée à travers les yeux d’une enfant qui grandit physiquement et mûrit émotionnellement. – Kaouther Ben Hania est née en 1977, à Sidi Bouzid, Tunisie. Elle étudie à l’École des arts et du cinéma de Tunis, réalise plusieurs courts-métrages distingués dans de nombreux festivals, des documentaires avant de sortir, en 2014, le docu-menteur qui l’a fait connaître, Le Challat de Tunis. En 2016, Zaineb n’aime pas la neige remporte le Tanit d’Or (JCC 2016, Tunisie), le Prix du Meilleur documentaire CINEMED (Montpellier) et le Prix du Meilleur documentaire MEDFILM (Rome, Italie). Son premier long-métrage de fiction, La Belle et La Meute, a été montré au Festival de Cannes 2017 dans la catégorie

Un certain regard. Il est en sortie nationale depuis le 18 octobre. Mardi 28 novembre à 14h et mercredi 29 novembre à 18h30 Solitaire de Sophie Boutros Liban, Jordanie | fiction | 90 min | 2017 Avec Julia Kassar, Ali El Khalil et Betty Taoutel – Thérèse est la femme du maire d’un petit village au Liban. Vingt ans après la guerre libanosyrienne, elle n’est toujours pas remise de la mort de son frère, tué par une bombe syrienne. Aujourd’hui, sa fille unique se fiance ; elle invite pour l’occasion son futur gendre et sa famille qu’elle est impatiente de rencontrer. Mais voilà qu’elle découvre à leur arrivée qu’ils sont Syriens… – Issue d’une famille d’artistes, Sophie Boutros poursuit d’abord des études de médecine avant de choisir le cinéma. Elle intègre l’École libanaise des Beaux Arts, fait ses premiers pas à la télévision, puis dans des clips musicaux, avant de réaliser Solitaire avec la scénariste Nadia Eliewat. Samedi 2 décembre à 17h30 rencontre avec la réalisatrice.

Enquête au Paradis de Merzak Allouache France, Algérie | documentaire | 135min | 2016 – Nedjma, jeune journaliste d’investigation dans un quotidien, mène une enquête sur le paradis, mais pas n’importe lequel… Celui que présentent, pour les besoins de leur propagande extrémiste et leurs appels au djihad, des prédicateurs salafistes du Maghreb et du Moyen-Orient à travers des vidéos qui circulent sur Internet. Mustapha, son collègue, l’assiste et l’accompagne dans cette enquête qui l’amènera à sillonner l’Algérie… – Né à Alger en 1944, le réalisateur Merzak Allouache a assisté à l’évolution de son pays. Sa renommée internationale s’établit dès son premier long métrage Omar Gatlato, en 1977. Il reçoit par la suite de nombreuses distinctions et reconnaissances internationales pour ses films, que ce soit à Cannes, à Chicago ou encore à Berlin avec son dernier film Enquête au paradis, qui a reçu le Prix du Jury Œcuménique. Ses deux précédents films, Le Repenti (2012) et Les Terrasses (2013), ont été présentés au Festival du Film franco-arabe.

Dimanche 3 décembre à 19h, rencontre avec le réalisateur Iraqi Odyssey de Samir Allemagne, Émirats arabes unis, Irak, Suisse | documentaire | 162min | 2014 – Le cinéaste irakien exilé à Zurich raconte l’histoire de sa famille, dispersée à travers le monde, et de son pays natal, l’Irak, déchiré par les conflits. Un magnifique chant de réconciliation universelle – Né en 1955 à Bagdad, Irak, Samir immigré en Suisse dans les années 60 avec ses parents. Au début des années 70, il va à l’école d’arts appliqués de Zurich avant de faire un apprentissage de typographe, puis une formation de caméraman. Depuis la fin des années 1980, il a réalisé plus de 40 courts et longs métrages pour le cinéma et la télévision. Dimanche 3 décembre à 11h 

 




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