
"Il y a plusieurs raisons à cela", a détaillé le ministre de la Santé, Olivier Véran, dans l'après-midi, lors d'un déplacement à l’hôpital Henri-Mondor de Créteil (Val-de-Marne). "Il y a tout le travail de logistique", a-t-il expliqué.
D'où viennent les masques ? Comment s'assurer que les Français en disposent ? Nous devons pouvoir répondre à ces questions et donc cela nécessite d'avoir quelques jours.Olivier Véran
L'Etat doit notamment définir la notion de lieu public clos, qui reste encore vague, et trancher la question d'éventuelles sanctions. Selon BFMTV, un décret devrait être pris mais le texte "n'est pas encore écrit".
Le ministre de la Santé voit aussi une forme de période de tolérance avant l'heure : "Il faut du temps pour s'approprier une nouvelle doctrine et donc le rendre obligatoire dans un certain délai permet cette période d'appropriation", juge Olivier Véran.
Sans attendre l'entrée en vigueur de l'obligation, Olivier Véran espère que les Français appliqueront la recommandation. "Dès lors que nous disons aux Français que le port du masque est nécessaire, qu'il est indispensable en milieu fermé, les Français vont être extrêmement nombreux à l'appliquer", prédit-il.