26 avril 2024
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Karim Tabbou et Abdelouaheb Fersaoui devant les juges lundi

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Karim Tabbou et Abdelouaheb Fersaoui devant les juges lundi

 A l’heure du coronavirus, la justice continue d’instruire. Deux figures du mouvement de dissidence populaire, Karim Tabbou et Abdelouahab Fersaoui seront jugés lundi 23 mars. Le premier au tribunal de Koléa et le second au tribunal de Sid M’hamed.  

Karim Tabbou, le coordinateur de l’Union démocratique et sociale (UDS non agréé), passera demain pour une première affaire instruite en septembre 2019. Il était accusé d’«atteinte au moral des troupes » de l’armée, selon l’article 75 du code pénal. Il avait été arrêté, le 11 septembre, par des éléments de l’ex-DRS devant chez lui et placé en détention provisoire par le juge d’instruction du tribunal de Koléa (Tipaza). 

Me Nourreddine Ahmine avait déclaré que la justice « lui reproche certaines déclarations effectuées le 08 mai 2019, à Kherrata, entre autres ».Il sera remis en liberté le 25 septembre. Et sera arrêté le lendemain et placé en détention provisoire.

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Karim Tabbou, rappelons-le, est censé retrouver la liberté dans le cadre d’une seconde affaire passée devant le juge de Sidi M’hamed.   

Demain lundi, aura lieu aussi le procès du détenu Abdelouaheb Fersaoui. Il est accusé d' »atteinte à l’intérêt et de l’unité nationale et incitation à la violence dans le but de porter atteinte à l’armée ».

Le comité national pour la libération des détenus d’opinion annonce le procès de 20 manifestants parmi les 56 personnes arrêtées le 29 février et relâchés le 1er mars (citation directe).

Le procès de Zahir Kheddam aura lieu lui aussi demain lundi au tribunal de Bir Mourad Rais d’Alger. Il a été placé en détention provisoire le 16 mars après son arrestation vendredi 13 mars. Il est accusé d’incitation à attroupement non armé (article 100 alena 1 du code pénal) et port de pancartes et publications (article 96 du code pénal), rappelle le CNLD.

En situation exceptionnelle de la pandémie du coronavirus, les rassemblements de soutien aux détenus d’opinion sont interdits. 

Dans un communiqué rendu public la semaine dernière le CNLD a appelé les autorités à libérer tous les détenus d’opinion qui croupissent dans les prisons depuis plusieurs mois pour certains. 

Auteur
La rédaction

 




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