23 avril 2024
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La ferme Brahimi et compères !

COUP DE GUEULE

La ferme Brahimi et compères !

La fin des temps est arrivée. Le FLN ne va plus exercer le rôle d’écurie pour le système. Avant le 22 Février 2019, les chevaux du système galopaient librement à longueur de journée. La nuit, ils trouvaient un refuge paisible et une nourriture gratine aux étables du FLN. Désormais cette écurie va fermer ses portes la fin du mois d’avril. Les mangeoires  qui attiraient les opportunistes vont se vendre au marché aux puces d’El Harrach.

La dernière déclaration diabolique d’Ouyahia le nationaliste malgré lui: « le pouvoir doit écouter la rue » est insensée ! Cette déclaration révèle que le RND va essayer de récupérer les mangeoires du FLN pour les transformer en bancs pour le reste de ses militants dans son nouveau siège à Oussara non loin de son sorcier Hadj Nacer.

Ces temps-ci, Monsieur Brahimi commence à donner des leçons de morale au peuple algérien. Brahimi ! Gardez vos commentaires absurdes. La majorité silencieuse du peuple crie: Système dégage. Le système représenté par vous, Bedoui et Lamamra est une bonne chiasse politicienne en perspective qui n’apportera rien d’autre que désordre, discorde et corruption à notre pays. Vous défendez le FLN et vous lui donnez une place spéciale au-dessus des autres partis. L’Algérie n’est pas l’Inde. Je vous dis dans la langue diplomatique que vous prétendez comprendre «who died and left you in charge».  Qui est mort et vous a nommé  à sa place ?

Vous comparez l’Algérie à l’Irak et vous sous-entendez que Gaid Salah est un Paul Bremer ! C’est vraiment la blague du jour ! Je dois vous dire qu’il se passe quelque chose d’étrange dans votre vieille tête. C’est cela qui vous a amené à parler au peuple avec cette audace démesurée. Cela concerne peut-être votre vie personnelle trop attachée à la famille des Bush ou tout simplement à  votre vie professionnelle jalonnée d’échecs là où vous êtes passé. Je pense que vous vous êtes montré un peu plus royaliste que le roi sortant. En langage des marcheurs, vous vous êtes substitué à Bouteflika. Avez-vous entendu la rue ? Ou vous jouez tout simplement au demi-sourd qui entend tous les bruits sauf la voix du peuple.  Le rue vous dit dégage !

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Tout d’abord, le peuple connait vos désirs secrets  qui sont à l’origine de vos interventions médiatiques. Débarrassez-vous de ces désirs hypocrites qui vous poussent à manipuler la situation à votre propre avantage si vous cherchez le respect. Le peuple vous dit : Taisez-vous ! Laissez-nous résoudre nos problèmes à notre manière.  

Les gens qui vous ont délégué de sauver ce système prétendent que vous êtes le centre de toutes choses, tous les autres sont mesurés et évalués par rapport à vous. Chaque clan dans ce système, que vous connaissez bien, nourrit sa propre fierté et vanité, se targue d’être émérite, exalte ses propres idoles et regarde le peuple avec mépris. Les ingénieurs de ce système, que vous défendez en Chine et ailleurs, pensent que leurs propres règles sont les seules bonnes et valables. Si par simple hasard, ils observent que d’autres personnes tentent de proposer d’autres règles de gouvernance, ils exposent leur arrogance et leur mépris. La structure des clans dans ce système, dont vous faites partie, implique l’attachement psychologique des membres de ce système à la continuité ridicule.

Pour vous et les gens que vous défendez, les valeurs relatives au sein du système deviennent la base d’une manifestation particulière du despotisme politique. Vous faites semblant de ne pas remarquer les distances sociales des gens du système et le peuple. Ces distances génèrent des réactions hostiles de certains clans dans le système envers toute personne qui veut un changement de système.

L’absurdité du système, que vous défendez, veut que la position de ceux, comme vous, qui les applaudissent soit protégé. Cette absurdité politique estime que sa propre manière d’être, d’agir ou de penser doit être préférée à toutes les autres. Je vous dis avec tout respect, la démocratie et vous font deux.

Je vous informe que l’arrogance du FLN de Bouchareb et du RND de Ouyahia a creusé un fossé trop vaste entre le peuple et le système dont vous êtes  avocat. Ni vous, Ni Bedoui, ni Lamamra ne peuvent relier les deux rives du fossé par un pont artificiel trop  fragile. A l’image de ce pont erroné, l’antagonisme politique engendre une rupture entre le peuple et les groupes que vous défendez. En langage clair : c’est le divorce entre le peuple et votre système.

Monsieur Ibrahimi, je vous informe que l’ordre a toujours été un signe de civilisation et un indice de civisme. Chaque vendredi, des millions d’Algériens occupent la rue dans un ordre parfait et irréprochable. Les couleurs de notre  drapeau embellissent ce lieu et les slogans humoristiques l’animent. La joie, la gaieté et l’allégresse d’un peuple libre occupent  les écrans des medias à travers le monde. Le monde regarde et apprécie la volonté exemplaire d’un peuple décidé à se libérer.

À travers des valeurs communes, le peuple s’est uni pour imposer le triomphe de son vouloir. Monsieur Brahimi, vous savez bien qu’en pleine période d’élection présidentielle, les enjeux sont purement politiques et l’ordre est stipulé par la volonté d’un peuple résolu à se libérer paisiblement d’un système corrompu.

Faute de représentation du peuple dans un système politique vague et désordonné, la rue algérienne est devenue le parlement le plus légale. La rue parle dans un débat libre et démocratique  du système et de son avenir dans la nouvelle république. Elle rejette systématiquement le système que vous soutenez.

Monsieur Brahimi,  je connais bien votre niveau scientifique. Écoutez bien,  je vous donne un cours sur les systèmes. En thermodynamique, la spécialité que j’enseigne, on définit le système comme suit : Un système est une partie de l’univers qui nous intéresse pour faire une étude. Un système  est délimité par une frontière. Cette frontière le sépare de son environnement. Le système peut échanger l’énergie et la matière avec son environnement à travers sa frontière.

Si la frontière laisse passer l’énergie et la matière le système est dit ouvert. Par contre si un système ne laisse passer ni énergie ni matière il est dit isolé. Un système isolé est théorique. Il n’existe pas dans la réalité. Ce système n’a aucune  interaction avec son environnement. La science démontre que ce système tend vers l’explosion. C’est le cas du système dont vous êtes improvisé comme son avocat pour le maintenir.

En politique,  un système est un ensemble de lois et de règles. Il est représenté par un parlement. Le parlement a aussi une  frontière qui le sépare du peuple (le peuple simule l’environnement) Dans cette analogie l’énergie est représentée par les idées politiques  et la matière est remplacée par l’argent qui fait fonctionner l’état.

Dans un système parlementaire où les idées politiques et l’argent ne sont ni débattus ni échangés, la dynamique de transformation dans ce système hyper-instable tend automatiquement vers le désordre et l’explosion. C’est le cas du système FLN corrompu et RND pourri.  

Monsieur Brahimi ! Je vais vous raconter l’histoire de nos rues et de nos places publiques. La place des victoires  située sur le Boulevard Ben M’hidi, en plein centre d’Oran, a toujours été le baromètre politique de la ville. Les jeunes du quartier Saint Pierre ont surnommé les trottoirs de cette place, les trottoirs des histoires. Monsieur Brahimi, le peuple vous demande de marcher sur ces trottoirs pour écouter le peuple et schématiser les liens entre victoires et histoires.

De quelles histoires ces jeunes parlent-ils ? Les jeunes n’ont jamais connu votre maître Georges Clemenceau mais appliquent ses idées « Il faut savoir ce que l’on veut. Quand on le sait, il faut avoir le courage de le dire; quand on le dit, il faut avoir le courage de le faire ».

Les jeunes Algériens savent ce qu’ils veulent et ils ont eu le courage de le dire. Les jeunes ont chanté, en chœur, dans toutes les rues algériennes « La démocratie ! » Nous aimons bien ce mot, ça sonne beau dans la bouche des grands-pères  nationalistes comme Ben M’hidi et Zabana. Mais votre démocratie, Monsieur Brahimi, représentée par les Amar, les Said et toute la racaille qui les suit,  nous la rejetons dans deux mots : « système dégage ».

En conclusion: Monsieur Brahimi, vous savez que le système a toujours joué la carte de la masse silencieuse, la majorité qui ne vote jamais, pour annuler les élections et imposer une dictature. Aujourd’hui cette masse, silencieuse depuis l’indépendance, parle à haute voix et  dit : FLN dégage ! Système dégage.

La volonté du peuple va déposer le parti FLN au musée de l’histoire de Riad El Fath. Le peuple installera la nouvelle république  Dans cette république les choses vont changer. Vous, Monsieur Brahimi, et vos acolytes n’auront plus de rôle politique à jouer chez nous.
 

Auteur
Dr Omar Chaalal

 




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