18 avril 2024
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Le CNAPEST, la ministre de l’Education et mon humble plume : éloge d’un syndicalisme

Droit de réponse

Le CNAPEST, la ministre de l’Education et mon humble plume : éloge d’un syndicalisme

I- Trop coupable, vu l’absence de la plus minuscule preuve de culpabilité

Un article publié par Le Matin d’Algérie, le 20 mars 2018, et doté du titre aussi foncièrement militant qu’hautement philosophique de ‘Littérature et engagement. Pour qui et comment écrire’ (1), nous enseigne qu’il y a trois catégories d’auteurs, à savoir : ceux qui défendent les « exploités-dominés », ceux qui optent pour les « exploiteurs-dominateurs », et ceux qui feignent d’agir pour l’intérêt des premiers alors qu’ils ne font que servir les seconds.

Selon cet article, je ferais partie du 3° groupe, du moins digne et du plus faux des trois. J’agirais en radicale opposition à ceux qui écrivent pour libérer le peuple, et avec tellement moins de morale que ceux qui le font, ouvertement, pour légitimer le pouvoir des puissants. Etant une crapule de la plume, je me fais passer pour un émancipateur des « victimes du système social », alors que je suis au service de leurs « bourreaux ». Concrètement, je serais un opportuniste servant le « régime faussement démocratique » actuel, et un continuateur du « soutien critique » (tout aussi opportuniste) qui « s’est manifesté durant la dictature militaire ». Quant à mon langage, il est « alambiqué, manquant de cohérence alors même qu’il y prétend, accumulant les références de ‘maîtres’ en guise d’autorité incontestable alors que ces références sont totalement incongrues ».

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De façon plus détaillée, j’aurais rédigé un article où, derrière l’apparence d’un soutien des grévistes du Cnapest, je servirais leur exacte opposée, la Ministre. Des nombreux exploits réussis par ce texte, en voici trois. 1) L’exploit de ne jamais me citer, si ce n’est dans une note de bas de page, alors que j’en suis la cible centrale, voire unique, puisque j’y suis le seul Algérien cité pour illustrer cette inédite et révolutionnaire théorie de l’Ecrit ; j’y suis le seul, et tous les autres, en plus d’être des non-Algériens, sont du passé (lointain ou récent) et d’une importance devant laquelle je ne serais jamais qu’un citoyen des plus anonymes. 2) L’exploit de m’avoir déclaré coupable d’une si radicale fausseté-trahison, ainsi que d’une si flagrante incohérence-impertinence, sans jamais essayer d’en donner la plus rudimentaire preuve, sans offrir le plus minuscule argumentaire où mon article, celui incriminé, serait –tout au moins, et à défaut d’être discuté- effleuré (2). 3) L’exploit de m’avoir été totalement consacré …juste pour que son auteur puisse, publiquement, se montrer doté d’une ‘méprisante’ supériorité intellectuelle … face à l’auteur – pourtant, si peu connu- que je suis (3).

Dans ce qui suit, il s’agit de montrer que tout au contraire de ce que M. Kaddour Naimi en a dit, mon article ‘Face au CNAPEST : De Rosa Luxemburg à Sidi Saïd ’ (4), celui incriminé, est, de bout en bout, une défense -on ne peut moins hésitante et on ne peut plus cohérente- du Cnapest, contre la puissante tentative qui a consisté à réduire ce dernier, afin de le discréditer, et à l’islamisme et à une volonté de faire –dans un but de privatisation- échouer l’école publique. Il en ressortira que trop occupé à refonder la critique épistémologique de ce qu’Ecrire veut dire, et ce, en fondant une science positive de ‘Pour qui on écrit’, M. Naimi a réussi à cultiver -jusqu’à la perfection !- l’ignorance de ce que Lire veut dire.

II- En se contentant du titre : ‘’ Face au CNAPEST : De Rosa Luxemburg à Sidi Saïd’’

Il est effarant qu’après avoir lu avec une telle concentration, mon écrit, qu’il a fini par lui consacrer tout un article, M. Kadour Naimi ne se soit jamais posé la 1° question que tout lecteur attentif pourrait se poser dès lecture du titre, à savoir : Le camp mis en face du Cnapest, lui est-il favorable -qu’il lui soit plus ou moins indifférent, en toute évidence, fait perdre beaucoup de son utilité, à mon écrit- ou, tout au contraire, plus ou moins clairement hostile ? Unique réponse sensée : Sidi Saïd étant le syndicaliste algérien le plus célèbre, et le plus célèbre, surtout, par son hostilité à l’usage de la grève, et le Cnapest étant le syndicat algérien qui a le plus, durant ces dernières années, recouru à la grève, il s’en suit que nul n’a besoin de me lire pour savoir que le 1° ne peut qu’être hostile au 2e . Et dans les faits, ce 1° ne pouvait, plus crûment qu’il ne l’a fait lors d’une historique invocation de la Colère divine, exprimer cette hostilité. Par conséquent, un article qui traite du Cnapest, et qui n’en traite qu’en mettant Sidi Saïd en face, ne peut soutenir la Ministre contre le 1°, qu’en défendant le 2° ! Or, avec un titre où on lit « de Rosa Luxemburg à Sidi Saïd », pour celui qui connaît tant soit peu la brillante Rosa, ledit article ne peut poser l’Algérien que comme négation de l’Allemande.

Ce faisant, je ne peux ne pas considérer que la pratique (syndicale) de celui-là constitue une trahison de ce dont celle-ci demeure, à ce jour, au nombre des plus grands théoriciens et des plus nobles défenseurs. En somme, comment pourrais-je défendre dans l’article, ce que je déclare, dès le titre, être une trahison ? Par ailleurs, la Ministre aimerait-elle se voir soutenue contre le Cnapest, par un écrit qui, dès son titre, affirme que Sidi Saïd représente la plus farouche hostilité au même Cnapest ? Et en est-il autrement pour ceux qui l’ont défendue au nom de vocables comme Modernisme, Anti-islamisme, Ecole, Ecole publique, République … ? Relevons qu’une telle question n’a rien à voir avec le fait de savoir si le puissant patron du plus important syndicat national, l’UGTA, a été, ou non, un très puissant appui pour la Ministre, dans cette bataille, et qu’elle garde toute sa pertinence, même si on poussait jusqu’à oser affirmer que les deux Patrons (la Ministre et Sidi Saïd) défendent la même conception du syndicalisme. Pour finir, je crois que si j’avais voulu écrire pour la Ministre et contre une organisation aussi (franchement) syndicale que le Cnapest, mon quotient intellectuel –malgré mon incompétence politique- m’aurait exigé de le faire en m’interdisant la moindre référence, que celle-ci soit positive ou négative, au Chef de l’ex-syndicat unique.

Maintenant, oublions le titre, et oublions, aussi, les si expressifs sous-titres, pour consulter le corps du texte.

III- Dans la 1° section ‘’Constat : Rosa Luxemburg ou le spectre de la contre-révolution’’

 Ici, j’avance que le très fort soutien apporté à la Ministre contre le Cnapest, par des francophones dont je fais partie, s’auto-justifie comme suit. Ce dernier n’est (5) que le produit d’un complot contre une Ministre dont le courage et les lumières ont fait remporter, à l’Algérie, d’incontestables victoires contre l’obscurantisme islamiste, avec son projet d’Etat fasciste, et nous aura fait avancer jusqu’au seuil « de l’école qui nous propulsera dans le futur des grandes nations ». Par ailleurs, au vu de ce justificatif et du profil d’une majorité d’entre ceux qui en usent, je relie ladite Ministre à feue Luxemburg –qui, en plus d’être femme, a été une brillante intellectuelle et une militante qui s’est donnée corps et âme pour l’avènement de ce qu’elle regardait comme le plus beau futur sociétal. Ceci étant, on peut passer outre le fait qu’oublieux de ce que les modes de conjugaison offrent dans la langue de Molière, on puisse vous faire endosser la défense de nombre de thèses que vous énoncez en usant du conditionnel. Passons outre, aussi, le fait qu’on puisse être capable de ne rien voir de tout ce qui se dégage de propos comme l’autocitation qui termine l’avant-avant-dernière phrase, ou comme « sauvetage moderno-révolutionnaire de l’institution scolaire », ou, encore, comme « Ici, serait le siège de la vérité essentielle et de la seule vérité digne de notre intelligence ». Et poussons jusqu’à accepter que lorsque j’écris « Avec une telle culture de l’esprit de synthèse, et cette puissance condensatrice qui rendrait ce dernier si supérieur au vieil art de l’analytique, il y a de quoi se croire [….] », on me fasse dire le contraire de ceci : Les attaques lancées contre le Cnapest, et en faveur de la Ministre, ne pénètrent jamais dans la sphère du détail et l’art de l’argumentaire. Mais, comment tolérer qu’on lise une adhésion à la thèse affirmant que le Cnapest serait de l’islamisme lancé contre la Ministre et le modernisme révolutionnaire qu’elle représenterait, dans un article qui s’y oppose jusqu’à identifier ladite thèse à un miracle de l’alchimie -« l’intégrisme, prenant conscience de sa mort prochaine, fit réunir les esprits –ses hauts cadres et ses stratèges- qui le réincarnèrent dans le Cnapest »- ? Comment réussit-on à autant mal lire …un article qu’on attaque en lui consacrant tout un article ?

Au final, lorsque je conclus cette 1° section par « En janvier 2019, on l’assassine (Rosa) afin […..] que l’horreur hitlérienne finisse par s’abattre sur le pays […]. En février 2018, le Cnapest paralyse l’éducation nationale afin que l’horreur islamiste s’abatte sur nos têtes. », rien ne peut voiler l’ironie qui -en exprimant une déception transformée en douleur- s’y trouve.

IV- Dans la 2° section : ‘’Problème : et la théorie luxemburgiste de la grève ?’’

Sans transition, et faisant comme si cette ironie conclusive était insuffisamment criante, la 2° section poursuit en laissant voir que les soutiens de la Ministre ont agi pour une cause qu’on ne peut -sans une singulière méprise, voire traitrise- associer au nom de l’allemande-polonaise. C’est pour ce faire que j’en use : pour relever que celle-ci s’est imposée au centre de la théorie traitant du phénomène syndical, et qu’elle y demeure toujours, un siècle après sa mot ; et pour ajouter qu’elle a réussi ce double coup de maitre tout en nous laissant, de ce phénomène, et l’une des plus brillantes défenses (théoriques) qui puissent s’imaginer, et une conceptualisation dans laquelle la notion de ‘Grève de masse’ constitue l’un des lieux les plus forts.

A présent, voici deux questions : 1) Que devais-je écrire de plus pour dire qu’on devrait s’interdire, par éthique, la moindre référence, de près ou de loin, explicite ou implicite, à Rosa, quand on s’attaque –et pour défendre un Ministre, de surcroit !- à un mouvement de protestation syndical représenté par des dizaines de milliers de grévistes …et qui a duré des semaines et des mois ? 2) Et que devais-je dire de plus sur Rosa, en limitant mon écrit au propos que j’y ai tenu sur celle-ci, pour montrer qu’entre le Cnapest et ceux qui l’ont présenté comme un danger national, un ennemi de la patrie, j’opte pour le premier ? Avant d’y répondre, en voici une troisième : Afin que ‘Rien’ soit l’unique réponse sérieuse à ces deux questions, avais-je besoin de cette 2° section …étant donné que dès la 1° , j’invite à relever que l’illustre Rosa a payé de sa vie la radicalité (et l’éthique) de son positionnement en faveur du syndicalisme …et qu’elle a été assassinée, un jour de janvier 1919, afin que cessent les grèves qui avaient fait trembler l’Allemagne d’alors ?

En somme, il était absolument rationnel que toute cette 2° section –avec son comparatif Luxembourg-Sorel ainsi que ses renvois à Hegel, Marx, Proudhon, Bergson et Gramsci- se termine en regrettant que ‘nous’ (Soutiens Anti-Cnapest) ayons fait pire que refuser « le moindre signe de sympathie [….] à une grève qui a duré des semaines à l’échelle nationale [….] », puisque nous sommes allés « jusqu’aux frontières du diffamatoire et de l’injurieux à l’égard de dizaines de milliers de travailleurs ».

V- Dans la 3 ° section : « Solution : Socialisme ou Barbarie »

De la lettre adressée par le Ministère aux élèves et à leurs parents, la 3° section dit : 1) Pour sauver la République, « il était devenu impérieux que le peuple sache …et qu’on cesse de lui cacher que le combat mené contre le Cnapest, est un combat mené pour lui et rien que pour lui ». 2) Alors que son auteur « s’apprêtait à faire radier plus de 19.000 enseignants », la lettre se conclut (et se résume) par un vibrant « Vive l’Ecole algérienne : Publique Et Gratuite ». 3) Ce faisant, elle nous fait découvrir que les dizaines de milliers de grévistes revendiquaient « la privatisation de l’école publique …, de celle-là même qui leur verse leurs salaires ». 4) Certes, on n’en trouve nulle trace dans nulle des déclarations faites par les grévistes, pas plus qu’on n’y trouve trace de leur islamisme », mais « l’essentiel est de demeurer concentré sur la fin prise comme but, le fatras des détails ne pouvant jamais être autre qu’un lieu d’exténuation pour la conscience ». 5) L’essentiel est, aussi, qu’en annonçant qu’on peut « militer pour privatiser la source publique d’où l’on tire sa propre soupe quotidienne et celle de ses enfants » …et être « si nombreux à le faire », elle annonce « un signe » qui, « même s’il n’est certainement pas celui de la fin des temps », « est un de ces signes qui ne descendent que sur la terre d’Algérie ». 6) Quoiqu’il en soit, une fois cette impossible vérité si puissamment dévoilée, il était absolument mérité que « nous » poussions notre soutien jusqu’à presque crier « ‘’Victoire !’’ lorsque les décisions de radiation se sont mis à se prendre à la pelle ». Aucun de ces six énoncés ne contredit aucun des cinq autres. Quant à leur unité –outre qu’elle exprime, absolument, une défense du Cnapest-, elle est conforme à tout ce que la même 3° section dit par ailleurs, et confirme, avec une parfaite cohérence, tout ce que mon article défend. 

VI- La 4° Section «Finalité : la voie algérienne du moderno-syndicalisme, enfin découverte»

La 4° et dernière section, enfin, clôture l’article en comparant entre ‘nous’ et celui qui, à la suite de cette lettre ministérielle et lors d’une célébration doublement historique, a poussé l’anti- syndicalisme jusqu’à invoquer -en tant que patron du plus grand et plus historique syndicat algérien- la colère d’Allah contre les dizaines de milliers de grévistes et leurs familles. Cependant, trop occupé à rendre publique la science de ‘Pour qui et comment écrire’, M. Naimi est en droit de ne pas savoir me lire quand j’use d’un langage comme : « Quant à ce qui nous distingue » de Sidi Saïd, « ne fait-il pas penser à ces arbres qui n’auraient poussé que pour assurer la préservation d’une certaine intimité nécessaire –à défaut de préservation écologique explicite- à la pérennité de la forêt ? ».

Quand le but est de m’attaquer, en publiant, il peut être exténuant même de déchiffrer aussi clair que : « Qu’il (Sidi Saïd) danse, par ailleurs, sur une chanson de Lounis Ait Menguellet, le chantre de l’identité berbère, n’est qu’un détail qui a de quoi nous suggérer, par l’exemple de la décision d’enseigner tamazight, de prendre nombre de victoires remportées par le Régime d’Alger, pour des victoires que notre anti-islamisme aurait, à ce dernier, arrachées ». Naturellement, il est un exploit ….de pousser la négation de ce que lire signifie, jusqu’à se méprendre, aussi, quand j’écris : « l’essentiel, pour qui veut se retrouver entre cette Ugta officielle et nous, ne réside-t-il pas dans le partage de ces postulats premiers ? Quoi qu’il en soit, en contemplant M. Sidi Saïd laisser éclater sa joie jusqu’à danser lors du 62° anniversaire de l’Ugta, tandis que les mises en demeure (avant radiation) pleuvaient et que les radiations effectives tombaient comme la grêle sur la tête des grévistes, la tentation est grande de nous imaginer festoyant l’unité, enfin conquise, du syndicalisme ‘à l’algérienne’ et de notre modernisme …au grand bonheur du sens de la Nation, enfin, retrouvé ».

VII- Triple réponse immédiate à M. Kaddour Naimi

Comme M. Naimi est investi dans une démarche épistémologique associée à une volonté, d’une part, de repenser la thématique relative au lien littérature-engagement, et, d’autre part, de fonder la science positive de ‘Pour qui on écrit’, je tiens à simplifier la réponse ci-dessus par celle, extrêmement courte, qui suit : 1) Le Cnapest représente l’une des plus belles et des plus authentiques expériences syndicales vécues par l’Algérie depuis l’accession à l’indépendance nationale –et c’est un tel sentiment qui m’a fait écrire l’article tant incriminé par M. Naimi. 2) Au sein de tout ce que le Ministère de l’Education Nationale a entrepris depuis les lendemains des Présidentielles d’avril 2014, le combat contre le syndicalisme –et contre le Cnapest, plus particulièrement- constitue l’une des actions les plus contraires à l’intérêt de l’Algérie. 3) J’ai décidé de rédiger cette réponse, après avoir appris que la Ministre dont je serais un Avocat par ma plume, selon M. Naimi, serait programmée pour prendre la tête du Ministre de l’Enseignement supérieur [Ministère auprès duquel, j’ai deux requêtes en cours].

M. R.

Notes :

1- Kadour Naimi : https://lematindalgerie.compour-qui-et-comment-ecrire

2- Effarante absence de la moindre trace (renvoi, référence, citation) de nul détail de ce que j’ai pu écrire, et qui pourrait ne serait-ce qu’illustrer le trop dont je suis jugé coupable.

3- Pour M. Naimi, j’appartiens à la plus crapuleuse espèce d’auteurs, je suis un opportuniste et un auteur de service ; et outre ma criante incohérence, je suis ridicule par ma prétention à la pertinence (vu « l’incongruité » de mes références). Non satisfait de tout ceci, M. Naïmi pousse l’étrange mépris pour ma personne jusqu’à –quand il daigne me citer dans une note de bas de page- me traiter en ces termes : « Un exemple récent de ce langage est le texte d’UN CERTAIN Mourad Remaoun en défense de la ministre de l’ ‘éducation’ nationale ». Le « UN CERTAIN », qui demeure sur son blog, n’a disparu de la publication parue dans Le Matin d’Algérie que grâce, certainement, à la Rédaction de ce dernier.

4- https://lematindalgerie.comface-au-cnapest-de-rosa-luxembourg-sidi-said

5- Ou n’est plus, puisque sa naissance est antérieure à toute possibilité dudit complot.  

Auteur
Mourad Remaoun

 




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