Contrairement à  ce qu’avait déclaré Belkacem Zeghmati, le ministre de la Justice, Ahmed Ouyahia, Abdelmalek Sellal et les autres ministres détenus à la prison d’El Harrach ne sont pas passés devant le tribunal de Sidi M’hamed.

Le tribunal de Sidi M’hamed (Alger), a reporté, lundi, le procès d’anciens responsables et d’hommes d’affaires accusés dans des affaires de corruption, au 4 décembre en cours, vu que les conditions nécessaires au procès n’étaient pas réunies, selon le collectif de défense des prévenus.

C’est la deuxième fois que le procès de ces anciens premiers ministres et d’autres ministres en détention est reporté. 

Ahmed Ouyahia et Abdelmalek Sellal, ainsi que d’anciens ministres et hommes d’affaires, sont poursuivis pour « dilapidation de deniers publics, abus de fonction et octroi d’indus avantages à autrui » lors de passation d’un marché en violation des dispositions législatives et règlementaires notamment dans l’affaire programmée aujourd’hui relative au montage de véhicules.

Pour rappel, le juge enquêteur près la Cour suprême avait ordonné, juillet dernier, le placement de Ahmed Ouyahia et Abdelmalek Sellal, à la prison d’El-Harrach, après avoir été auditionnés.

En application des dispositions de l’article 573 du code de procédure pénale, le parquet général près la Cour d’Alger avait transmis, fin mai dernier, au procureur général près la Cour suprême, le dossier d’enquête préliminaire instruite par la Police judiciaire de la Gendarmerie nationale d’Alger, pour des faits à caractère pénal, à l’encontre de ces deux mis en cause.

Il faut rappeler que plus d’une dizaine de ministres comme Tayeb Louh, Amara Benyounès, Zaalane ainsi qu’Ould Abbès, Mohamed Djemaï (deux anciens SG du FLN) sont placés en détention provisoire.

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