25 avril 2024
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Le verdict du procès de Lakhdar Bouregaâ renvoyé sans explication

TRIBUNAL

Le verdict du procès de Lakhdar Bouregaâ renvoyé sans explication

Le verdict du procès visant le moudjahid Lakhdar Bouregaâ a été renvoyé ce jeudi au 2 avril, sans explication, a annoncé jeudi un de ses avocats.

Le tribunal de Bir Mourad Rais (à Alger) a « reporté le verdict à la semaine prochaine, le 2 avril », a déclaré à l’AFP Me Zoubida Assoul.

Lakhdar Bouregaâ, 86 ans, devait connaître la sentence aujourd’hui jeudi, le parquet ayant requis le 12 mars une peine d’un an de prison ferme pour « atteinte à corps constitué ».

L’ancien commandant de l’Armée de libération nationale (ALN) avait été arrêté à son domicile algérois en juin dernier après avoir ouvertement critiqué l’ex-chef d’état-major de l’armée, le général Ahmed Gaïd Salah.

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Après son arrestation, Lakhdar Bouregaâ est devenu une des figures du mouvement de dissidence populaire et, aux yeux des défenseurs des droits humains, le symbole de tous « les « détenus politiques et d’opinion ». Il avait été remis en liberté provisoire le 2 janvier, après avoir passé six mois en détention préventive à la prison d’El-Harrach à Alger.

La justice fonctionne au ralenti dû à la pandémie du nouveau coronavirus, dont le bilan officiel s’élève à 21 morts et 302 cas confirmés dans le pays.

Le ministère de la Justice a annoncé le 16 mars la suspension jusqu’au 31 mars de toutes les audiences des tribunaux criminels et correctionnels – à l’exception de celles déjà en cours pour des personnes en détention, qui se poursuivent à huis clos.
« Seules les audiences concernant les personnes en détention sont programmées. Or Lakhdar Bouregaâ est en liberté provisoire », a souligné Me Abdelghani Badi, un autre avocat de la défense.

La machine judiciaire continue néanmoins de sévir en Algérie. La condamnation mardi de Karim Tabbou, autre figure populaire du « Hirak », à une peine d’un an de prison ferme a choqué et soulevé l’indignation des avocats, des organisations politiques ainsi que des défenseurs des droits humains en Algérie et à l’étranger.

En outre, la Ligue algérienne des droits de l’Homme (LADDH) a réclamé mercredi « l’ajournement de la mise en détention préventive » de Khaled Drareni, un journaliste indépendant arrêté lors d’une manifestation début mars, à cause de l’épidémie de coronavirus.

Auteur
L.M/AFP

 




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