24 avril 2024
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Lourdes réquisitions contre Khaled Drareni, Samir Benlarbi et Hamitouche

ARBITRAIRE

Lourdes réquisitions contre Khaled Drareni, Samir Benlarbi et Hamitouche

Ambiance fébrile ce lundi 3 août au tribunal de Sidi M’hamed d’Alger où se tenait le procès du journaliste Khaled Drareni, Samir Benlarbi et Slimane Hamitouche.

C’est un Khaled Drareni amaigri mais particulièrement combatif, souriant et confiant qui s’est présenté devant le juge, selon plusieurs journalistes. Le jeune journaliste comme les deux activistes Hamitouche et Benlarbi sont restés dignes et fermes. 

Le parquet a requis 4 ans de prison ferme et une amende de 100 000 Da ainsi que 4 ans de privation des droits civiques contre le détenu Khaled Drareni et Samir Benlarbi et Slimane Hamitouche. Terrible !

Le verdict est reporté au 10 août. Les trois prévenus vont patienter encore une semaine avant de connaître le verdict. 

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M’sila 

Le verdict dans le procès en appel de Fares Kahiouche et Hamada Khatibi est tombé : Confirmation de la condamnation à un an de prison ferme (verdict du tribunal de Boussaada, en première instance), rapporte le CNLD.

Le parquet a demandé de durcir la condamnation aujourd’hui au procès en appel. 

Pour rappel, le 22 juin dernier, au procès en première instance (tribunal de Boussaada) le verdict des deux détenus Fares Kahiouche et Hamada Khatibi était : condamnation à un an de prison ferme.

Alors que le parquet avait requis deux ans de prison ferme aujourd’hui lors du procès au niveau du tribunal de Boussaada.

Les deux activistes Hamada Khatibi et Fares Kahiouche , arrêtés dans la soirée du lundi 13 Avril, ont été présentés mercredi 15 Avril devant le procureur du tribunal de Boussaa et ont été placés en détention provisoire le même jour avec programmation du procès pour le 22 avril.

Hamada Khatibi est accusé de publications Facebook pouvant porter atteinte à l’intérêt national. Fares Kahiouche est accusé d’outrage à la personne du président de la République, ajoute le communiqué du CNLD.

Tizi Ouzou 

Présentation aujourd’hui, lundi 3 août, au tribunal de Tizi Ouzou à la surprise générale, note le CNLD, de Mohamed Hamali, le détenu à Tizi Ouzou, dans une nouvelle affaire, sa comparution immédiate est renvoyée au lundi prochain le 10 août.

Pour rappel, le 28 juillet dernier, le verdict a été rendu public dans le procès de Mohamed Hamali (deuxième affaire dont il n’est pas en détention) qui est : condamnation à un an de prison ferme et une amende de 20 000 Da.

Lors du procès en date du 21 juillet, le parquet avait requis 3 ans de prison ferme, avec saisie de tous les objets, contre Mohamed Hamali (deuxième affaire avant sa détention).

Il est accusé d’atteinte à la personne du Président de la République et incitation à attroupement.

Alors que la première affaire dont Mohamed Hamali est en détention, le verdict a été rendu public le 22 Juillet, dans le procès en appel des deux détenus Mohamed Hamali et Challali Mourad : Les deux sont condamnation à 2 mois de prison ferme.

Ils devraient être libérés le 14 août, donc avec la condamnation dans la deuxième affaire, Mohamed Hamali restera toujours en prison ; et uniquement Mourad Challali qui quittera la prison, rappelle encore le comité pour la libération des détenus (CNLD).

Pour rappel, le parquet avait demandé de durcir la condamnation (تشديد العقوبة) lors du procès en appel des deux détenus Mohamed Hamali et Challali Mourad (et ceux qui sont dans le même dossier, trois autres personnes relaxés le 15 Juin) à la cour de Tizi Ouzou en date du mercredi 15 juillet.

Alors que Mohamed Hamali et Challali Mourad ont été condamnés à un an de prison ferme avec dépôt, le 15 juin, après présentation devant le procureur du tribunal de Tizi Ouzou puis en comparution immédiate sans informer les avocats de la défense.

Mohamed Hamali a été arrêté le 14 juin au soir, après la marche nocturne à la ville de Draa Ben Khedda (Tizi Ouzou), précise le CNLD.

A la lumière de ces annonces, il y a lieu de rappeler qu’épidémie ou pas, le pouvoir en place persiste dans sa politique répressive. Une soixantaine de détenus croupissent toujours dans les cellules pour leurs opinions.

Auteur
Yacine K.

 




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