28 mars 2024
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M. Ouyahia, trouvez-nous un entraîneur !

FOOTAISES de Meziane Ourad

M. Ouyahia, trouvez-nous un entraîneur !

Séisme en simultané à Kazan et à Berlin. l’épicentre est à chercher du côté de tous ceux qui continuent à croire qu’en matière de football, il y a encore de grandes et de petites nations. Au vu des verdicts que nous livre la coupe du monde, tous les  quatre ans, j’ai continué moi-même à y croire malgré certaines belles surprises que nous ont réservées certaines belles équipes à l’occasion de quelques éditions dont la plus mémorable reste celle de 1982 qui a vu l’Algérie obliger l’Allemagne à tricher pour se faire accompagner par son satellite, l’Autriche, au second tour.

Cette année là, la Squadra Azura guidée par Paolo Rossi qui revenait d’une suspension de deux ans, liée au scandale du Totonerro, nous a vengés en écrasant les coéquipiers de l’arrogant Breitner 3 à1. Jupp Derwall, l’entraîneur allemand avait promis de rentrer en train à Berlin si son équipe perdait contre l’Algérie. Il n’a pas tenu parole.

Depuis la signature des actes de capitulation du 7, 8, et 9 mai 1945 signés par les chefs du 3ème Reich, successivement à Reims, Berlin puis Moscou, l’Allemagne n’avait pas connu pareille humiliation que celle que vient de lui infliger la Corée du sud et son  gardien de but Cho. Encore une fois, la Russie ne lui aura pas réussi !  Autres temps, autres mœurs. Si le scandale du match Allemagne – Autriche n’était pas passé par là, nos amis germains auraient peut-être pu négocier avec leurs alliés sud-coréens,  champions du capitalisme moderne, une once de clémence. 

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L’élimination de l’Allemagne sonne comme un ouragan de force 5 dans le monde du football. Les dégâts dans l’âme germanique sont considérable. un confrère m’a arraché un franc sourire en disant que cette défaite est le signe de  l’intrusion  du dégagisme dans le football.

Une autre défaite nous a été rapportée ce mercredi matin. Celle de Abdelghani Hamel, directeur général de la sûreté nationale  algérienne limogé, hier mardi, par un président qu’on nous disait, la veille, parti en goguette sur les bords du Léman, à Genève. Qu’est-ce qui lui a donc pris de s’occuper de choses qui ne le concernent pas ? Même si un de ses chauffeurs a été impliqué dans cette sale affaire de 7 quintaux de cocaïne qui pollue l’environnement politico-judiciaire algérien, ses services étaient semble-t-il  tenus à l’écart de cet énième embrouillamini dans lequel l’Algérie s’englue par la grâce des mafieux qui y tirent les ficelles.

Quand et où Bouteflika a t-il signé le décret de destitution du DGSN et celui nommant son successeur ? Mardi? Soit !

Il était où ? Les Algériens veulent savoir, dirait Bourdin… A El Mouradia ? A Zéralda ? Au Cub-des-Pins ? A Genéve ? Dans son camion médicalisé ? A-t-il assisté au miracle qui a vu l’Argentine se qualifier au détriment du Nigeria, avant dernier pays africain encore en lice ?

Puisqu’il est encore bien vivant et vivace, je souhaiterais lui suggérer d’avoir une franche discussion avec son premier ministre, le cher Ouyahia qui vient de faire appel à la diaspora algérienne et aux investisseurs étrangers pour les inviter à venir nous faire profiter de leur savoir et de leur technologies. De qui se moque-t-on ? Il n’y a pas un Algérien qui n’a pas dans son entourage un cerveau de sa famille ou de son quartier exilé qui a tenté de revenir au pays après des études conséquentes dans les meilleures universités du monde et qui est reparti quelques mois après, écoeuré !

Ce sont les membres de cette diaspora, aujourd’hui désirée qui ont accolé au célèbre slogan de Chadli « pour une vie meilleure », la cinglante réponse « partir ailleurs ». Quand aux investisseurs étrangers, il n’attendent que ça. A condition d’ouvrir les portes du bagne salafiste dans lequel le peuple a été enfermé par près de soixante années d’intoxication idéologique mortifère et de gestion bureaucratique suicidaire.

Ouyahia ! Hervé Renard vient paraît-il de filer au Caire. Laissez la diaspora là où elle est et aidez plutôt Zetchi à nous trouver un entraîneur.

L’honneur des peuples semble bien tenir à un bon parcours en coupe du monde de football. Nous voulons aller au Qatar. 2022, c’est demain !

Auteur
Mezianz Ourad

 




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