20 avril 2024
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Ma terre mère et sa descente aux enfers

REGARD

Ma terre mère et sa descente aux enfers

La vérité n’est pas tendre à entendre et les espoirs chimériques, je ne vais pas vous les vendre, car je refuse de voir ma patrie se transformer en cendres et que ses enfants choisissent entre être dévorés par des milandres ou se pendre.

Ce fer qui nous perce la poitrine, il faut le fondre et le salut ce n’est pas du ciel que nous devons l’attendre. La raison, c’est à nous de la défendre, car l’ignorance, c’est la décadence qu’elle engendre.

Demandez aux cassandres et ils vous diront que sur cette voie, c’est dans les enfers que nous allons descendre.

Tant que nos modèles demeurent ces charlatans du levant, tout ce que nous semons sera emporté par le vent et jamais nous n’irons de l’avant, car nos pas s’enfonceront dans le sable mouvant.

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Il faut que nous sachions qu’il y a l’avant et le devant. Le premier, c’est le trépas et le second, c’est le vivant. Ceux qui veulent vivre l’avant, ils n’ont qu’à s’isoler dans des couvents que nous respecterons s’ils ne tirent pas notre devant vers l’avant.

Si nous continuons à croire que la place de la femme est le divan en la privant de l’innovant pour prouver à Dieu que nous sommes ses fervents, pour la patrie nous ne serons que des clivants et jamais des abrivents et des contrevents contre le mortel vent du levant.

Laissons-nous guider par les savants qui poussent vers l’avant et poursuivons la voix des puissants. Apprenons à nos enfants à maudire le versement du sang, à respecter le croyant et le mécréant et qu’ils ne sont pas des dieux pour juger la foi des gens.

Faisons à ce qu’ils aient des cœurs blancs et pour le savoir prendre de l’élan pour devenir géants, dans la tolérance à être grands et à bannir la haine et les clans. L’école doit s’ouvrir sur l’existant et non sur le néant.

Cessons d’être des hi-han. Construisons des ponts afin de rejoindre ceux qui sont déjà devant. Ouvrons-nous sur la langue de Diderot et d’Hugo et sur celle de Shakespeare et d’Edgar Poe et sur celle de Goethe et Clemens Brentano … Et ne nous enfermons pas dans la langue de Hassan el-Banna et de Mohamed Abdou, car le monde est large et long.

Si dans les dattes sucrées de l’orient, il y a du poison, pour rester vivant, il faut se satisfaire de ses propres glands, « tout ce qui brille n’est pas or » dit le dicton.

Restons Nord-Africains. Comme le soleil se lève et se couche pour tous les humains, pourquoi devrons-nous nous métamorphoser en Maghrébins ?

Ne ratons pas le train. Revendiquons un régime républicain avec des droits pour chacune et chacun. Réclamons des bouquins avant le pain.

Ne regardons pas le verre du voisin s’il contient du jus ou du vin, mais plutôt ceux qui ont faim.

Bénissons la main de l’artiste qui peint les seins ou les saints en passant notre chemin. Restons humains et laissons ce qui est divin au divin.

Toi, le hautain ! Desserre tes poings ! Détache cette épée retenue par un crin ! Lève ton pied du frein ! Attache tes chiens ! Tends la main et ouvre le chemin, nous ne sommes pas des bêtes à manger le foin. Pense à ta fin !

Pense à tes gamins pour que vous ne soyez pas maudits par la patrie de demain. Aie pitié de vous avant nous, hautain.

 

Auteur
Rachid Mouaci

 




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