28 mars 2024
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Printemps noir : les assassins jamais jugés

OPINION

Printemps noir : les assassins jamais jugés

La tragique et sanglante année 2001 a marqué la rupture définitive de la Kabylie avec la junte militaire d’Oujda.

Ce pouvoir illégitime a assassiné d’une manière lâche et sans état d’âme et avec armes de guerre 128 jeunes pacifiques kabyles. 

Depuis que cette tyrannie sans foi ni loi a violé les frontières pour dérober l’indépendance aux Algériens, elle a tout le temps tenu un discours de haine, de racisme, de ségrégation envers les Kabyles et la Kabylie.

Lorsqu’elle ne le fait pas d’une manière directe, elle charge et encourage ses sbires et ses acolytes tels que Nahnah , Djaballah , Aymane Saadi , et certains autres partis politiques à verser dans la discrimination raciale et la haine envers cette région qui refuse de courber l’échine.

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La journée du  14 juin 2001, est déclarée journée de divorce définitif avec le pouvoir central d’Alger , et le rejet de l’Etat jacobin .

Les commanditaires, les planificateurs et les exécuteurs de ce massacre sont toujours protégés par cette junte au pouvoir. Bouteflika, Ali Benflis, Yazid Zerhouni… et les gendarmes qui ont fait exploser les têtes et les poitrines des jeunes Kabyles à la fleur de l’âge ne se sont jamais inquiétés. Le rapport accablant du professeur Mohand Issad est coincé dans les tiroirs des décideurs Algériens.

Mais le temps a fini par donner raison à cette Kabylie rebelle et visionnaire et la mascarade du 12 juin dernier confirme que la cohabitation avec ces criminels est chose impossible et leur départ est plus que nécessaire pour sauver la patrie de la déchéance, la décadence et la dislocation .

Gloire et Honneur aux Martyrs de 1963 et à ceux du printemps noir 2001, aux milliers de victimes de la décennie rouge à Lounès Matoub, Tahar Djaout et Nabila Djahnine, Rachid Tigziri, Mahiou Mebarek Mohand u Haroune et a des milliers d’étoiles arrachées au ciel Kabyle, et que leurs familles sachent que leur sacrifice n’est pas vain et la révolution actuelle n’est qu’un prolongement de leur noble combat. 

Gloire à cette noble région martyrisée que des énergumènes racistes tels que Gaïd Salah, Zeghmati, Bengrina, la liste de ces sicaires est malheureusement longue… osent aujourd’hui attaquer dans l’espoir de la souiller, mais l’histoire finira tôt ou tard par désigner et confirmer leur atteinte à la patrie et pour le peuple.

Le temps et l’histoire confirmeront que la Kabylie est de tout le temps la protectrice et la sauveuse de cette Algérie .

Auteur
Ali Aït Djoudi

 




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