5 mai 2024
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« Je souhaite longue vie au président Bouteflika : je ne suggère donc pas qu’on le débranche »

Bernard Bajolet revient à la charge

« Je souhaite longue vie au président Bouteflika : je ne suggère donc pas qu’on le débranche »

L’ancien patron de la Direction générale des services extérieurs (espionnage) français en a remis une couche dans un article au Nouvel Obs. Bernard Bajolet parle de « momification du pouvoir » au cours d’un repas donné lundi par l’association de la presse diplomatique. “Mais cette momification du pouvoir algérien sert certains groupes qui, ainsi, se maintiennent au sommet et espèrent continuer à se maintenir et à s’enrichir.”

Bajolet n’a pas précisé qui sont ces groupes qui ont intérêt à maintenir le président au pouvoir et donc la situation en l’état. “La demi douzaine d’hommes d’affaires que l’on présentait comme tels étaient plutôt des capitalistes d’État , voire des affairistes, liés aux “services” ou au pouvoir, qu’ils contribuaient à corrompre. Car, je fus pris de vertige par les sommets que la corruption avait atteints, touchant jusqu’à la famille du chef de l’État”, a écrit M. Bajolet.

L’ancien ambassadeur français à Alger a aussi lâché cette déclaration lourde de sens : « Je souhaite longue vie au président Bouteflika : je ne suggère donc pas qu’on le débranche ».

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Et d’enfoncer le clou :“Soyons clair, dit-il, je souhaite longue vie au président Bouteflika : je ne suggère donc pas qu’on le débranche”.

La semaine dernière, il a créé la polémique suite aux révélations de son livre « Le soleil ne se lève plus à l’est » (Plon), dans lequel Bernard Bajolet a multiplié confidences et petites scènes des visites des présidents français à Alger. 

Ces révélations et déclarations ont obligé l’ambassadeur de France de laver l’Etat français de toute implication : « Bernard Bajolet, c’est Bernard Bajolet. Il s’exprime à titre personnel, il n’engage en aucun cas, je dis bien en aucun cas, le gouvernement, le président et l’administration française », a affirmé Xavier Driencourt.

Pour l’heure à Alger, on garde le silence. Aucun ministre ni la présidence ou porte-voix habituels du pouvoir n’a fait de déclaration à ce sujet.

Auteur
La rédaction

 




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